L’écart de rémunération se réduit entre femmes et hommes, mais écart qui subsiste et qui porte exclusivement sur la catégorie des employés, s’expliquant par des métiers exercés principalement par des hommes (cuisinier, agent technique de maintenance) et d’autres plutôt par des femmes. C’est le poids d’une culture, de l’éducation dès le plus jeune âge, mentalités qui évoluent certes mais pas aussi rapidement que nous pourrions le souhaiter.
Dans les catégories agents de maîtrise et cadres, la rémunération moyenne des femmes est légèrement supérieure à celles de hommes.
Autres faits marquants en 2023 : 30 % des salariées ont bénéficié d’une augmentation individuelle contre 20 % des hommes ; et il y a autant d’hommes que de femmes dans les 10 plus hautes rémunérations.
C’est ainsi que s’explique principalement la progression de cet index, qui passe de 89 en 2022 à 96 en 2023.
L’index de l’égalité Femmes-Hommes a été instauré par la loi 2018-771 du 5 septembre 2018 sur la liberté de choisir son avenir professionnel pour les entreprises de plus de 50 salariés. L’objectif de cet index est de résorber les écarts de rémunérations entre les Femmes et les Hommes.
Pour les entreprises entre 50 et 250 salariés, l’index est calculé selon 4 indicateurs :
- l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes - Note obtenue 36/40
- l’écart de taux d’augmentation individuelle de salaire - Note obtenue 35/35 ;
- Le pourcentage de salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année de leur retour de congé maternité - Note obtenue 15/15;
- le nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 salariés ayant perçu les plus hautes rémunérations - Note obtenue 10/10.
Le résultat de l’index pour l’année 2024 sur la base des données 2023 est : 96/100